Fais moi peur !

halloween

Pour fêter Halloween, les élèves de 4ème A ont décidé de vous faire peur !

Ames sensibles, s’abstenir…

***

Les ombres défilaient devant moi, menaçantes. Des centaines et des centaines de créatures passaient juste a côté de moi. Tapis dans l’ombre, je priai de tout cœur qu’elles ne me voient pas, mon ventre se nouait à cette pensée. Elles se rapprochaient de plus en plus… Il fallait que je parte. Maintenant. Une ombre se décrocha du cortège mortuaire, encore plus imposante. Elle s’approcha lentement vers moi , mon corps entier était tétanisé par la peur, l’angoisse rendait mon esprit pâteux, et confus. La créature se rapprochait de plus en plus, faisant monter d’un cran la pression. Je voyais maintenant distinctement ses yeux, ses yeux d’un rouge carnassier et son corps flottant.

« Cours ! COURS !!!! » Criait mon esprit.dessin-nina

Je n’en fis rien. Mon cœur battait la chamade, mon ventre, tordu par la peur, me donnait des hauts le cœur. Je pensais à toute les atrocités que j’allais vivre . Je ne voulais pas mourir… Pas maintenant ! Et surtout pas comme ça !! Au moment où ses doigts squelettiques frôlèrent mon cou, je bondis, tel un ressort, poussé par l’adrénaline et la peur. Je courais à tout rompre, l’effroi me faisant trembler. Je courais , je courais pour ma vie. Je courais, parce que j’avais peur. Peur de mourir, ici, maintenant. Je trébuchais et me retrouvais face contre terre. J’entendais la « chose » toute proche de moi, une sueur froide me saisit les tripes, l’angoisse me força à me relever et à continuer, mon corps flageolait à chaque pas. Un bâtiment se profilait au loin, un soupçon d’espoir perça dans ma poitrine. Mais il était trop tard. La bête m’enlaça et m’étouffa , ses yeux remplis de haine me fixant intensément. J’entendis ses mandibules cliqueter près de mon oreille, une douleur me transperça le cou, le sang jaillit et je sombrais dans les ténèbres, en poussant un cri d’effroi mêlé de peur, des sanglots secouant mon corps.

 

Je me réveillai difficilement, la douleur me faisant grincer des dents. J’observai l’endroit ou je me trouvais….
J’étais mort ?

Non…
Les souvenirs jaillirent dans mon esprit et l’atmosphère se remplit de ma peur…. A l’idée de revoir cette… Cette « chose »….

Mes yeux s’habituèrent finalement à l’obscurité, des centaines de pantins m’entouraient. Un cri d’effroi m’échappa, leurs longs sourires étirés et leurs grands yeux sans vies étaient tous tournés vers moi…. Un rire d’enfant retentit dans l’obscurité :

– Tu veux jouer avec moi ? Prononça une voix candide

Je me pressais contre le mur, cherchant un peu de réconfort dans ce monde obscur… Un nouveau rire retentit, encore plus inquiétant … L’angoisse s’installa en moi.

– Alors , tu as perdu ta langue ? Hihihi….

Un pantin s’avança vers moi, un cri de stupeur m’échappa .

Il recommença à rire de plus belle et son sourire s’étira, d’une façon encore plus malsaine .

– Alors ? Tu n’es pas très joueur ?

Je hoquetais de peur. Mais ou est ce que j’avais atterri ?

Les doigts du pantins me frôlèrent le cou , une grande douleur me saisit :

– Mais… Mais que faites vous ?! Balbutiai-je.

– Et bien nous jouons ! Dit-il en souriant.

Ils bondirent tous sur moi, me griffant , me mortifiant de leurs longs doigts effilés et de leurs yeux sans vie. Leurs rires s’élevèrent dans les airs, mêlés à mes cris d’agonie et d’angoisse. C’est ainsi que je mourus. Déchiqueté par des pantins. Dans le plus sombre des mondes. Je devins l’un des leurs , attendant ma prochaine proie…..

Et ce sera peut être toi…

Nina, 4ème A.

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C’était une nuit d’Halloween, il faisait nuit noire.

On était deux, moi et un de mes amis.

Nous avions déjà un seau rempli de bonbons et nous nous éloignâmes de la ville. On cherchait d’autres maison pour avoir un peu plus de bonbons.

Mon ami me fit remarquer une maison que l’on ne voyait pas bien à cause de l’obscurité.

Quand nous arrivâmes devant la maison, nous vîmes une face lugubre, la maison était abandonnée mais il y avait pourtant un seau blanc rempli de bonbons.

Il y avait écrit : « Ne prenez qu’une poignée de bonbons par personne ! »

Mon ami me dit :

« Prenons le seau, de toute façon, il n’y a personne qui vient en prendre.

– Oui, on prend une moitié chacun. »

On sépara le seau et on prit notre part.

Quand on s’apprêtait à partir, la porte de la maison s’ouvrit d’un coup et, on ne sait par quelle force, on senti tous les deux un main nous attraper le t-shirt et nous attirer à l’intérieur de la maison !

Dessin de TomMon ami hurla de terreur.

Il faisait noire, la seule lumière était les rayons de la lune à travers les fenêtres.

Mon ami se fit attirer par la cheville dans une étrange salle, on aurait dit une salle de torture.

La chose qui avait attiré mon ami avait verrouillé l’étrange salle et il m’était donc impossible de rejoindre mon ami pour l’aider.

Il hurlait à en perdre haleine, quand soudain…

Plus un bruit, rien, je hurlai de terreur quand je vis du sang couler sous la porte !

On m’attrapa le pied sans que je puisse réagir et on me tira vers l’arrière.

Je m’étais cogné la tête sur le sol ce qui me faisait un mal de chien.

Je commençai à perdre la tête, non seulement à cause de mon coup à la tête, mais aussi parce que l’idée que mon ami puisse être mort m’obsédait.

« Il faut que je me ressaisisse, je ne veux pas être tué par une chose étrange que je ne peux même pas voir. »

Je me relevai et courus vers la porte d’entrée de la maison, mais la porte était verrouillée.

Je montai à l’étage et j’essayai désespérément de trouver une cachette ou un endroit pour m’enfuir.

Je vis une fenêtre et regardai si je pouvais sauter sans me blesser, mais c’était bien trop haut.

« J’en ai marre je tente le tout pour le tout ! »

Je pris de l’élan et sautai sans réfléchir.

Quand j’atterris, je sentis un craquement au niveau de ma jambe, je m’étais cassé la jambe.

Je ne pouvais appeler personne car mon portable était déchargé, heureusement, une personne en voiture m’avait vu de loin et avait appelé les urgences.

Je me fis emmener à l’hôpital et me fit mettre un plâtre.

J’étais tout seule dans la chambre d’hôpital, je dis soulagé :

« C’est enfin fini. »

Mais mon soulagement fut de courte durée car je vis dans mon seau de bonbons un message écrit avec du sang qui disait :

« Merci et à bientôt… »

Guillaume, 4ème A.                                                        

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